« Merdre à la guerre ! », une parodie satirique de « Ubu Roi » par le Studio d’Action Théâtrale, dirigée par Gabriel Alvarez. Cette pièce, inspirée de Jarry, dénonce la guerre comme une mascarade grotesque et tragique. Les comédiens incarnent des personnages ridicules qui exposent l’absurdité et la cruauté des conflits, tout en orchestrant une danse macabre contre le capitalisme destructeur.
Dès 15 ans.
Tel un phénix théâtral, cette adaptation ultra-ludique de Tintin renaît pour transformer le paisible château de Moulinsart en champ de bataille burlesque : au premier éclat de voix de la Castafiore – « Ciel ! Mes bijoux ! » – l’émeraude volée déclenche un huis clos effervescent où lapsus, quiproquos et fausses pistes s’enchaînent ; les acteurs, méconnaissables, se glissent avec un mimétisme étourdissant dans la galerie mythique d’Hergé, tandis qu’une scénographie éclatante recrée l’album à la perfection, faisant jaillir une comédie policière pétaradante qui prouve qu’un spectacle peut, à lui seul, posséder un véritable supplément d’âme.
Dès 7 ans.
Occupations de Séverine Chavrier, création de la Comédie de Genève, explore les nouvelles politiques de l’amour et les tensions du désir féminin. Entre intime et politique, le spectacle interroge la transgression, la passion et les formes contemporaines de résistance féministe à travers un dispositif mêlant ancien et numérique, quotidien et muséification.
Le ténor Benjamin Bernheim, accompagné au piano par Carrie-Ann Matheson, se produit dans le cadre de la série Les Grands Interprètes. Au programme, des œuvres de Bizet, Duparc, Chausson, Tchaïkovski, Puccini, Massenet, Kosma, Trenet et Brel, avec notamment des airs emblématiques tels que « Je crois entendre encore » (Les Pêcheurs de perles), « La fleur que tu m’avais jetée » (Carmen), « Pourquoi me réveiller » (Werther) et « Les feuilles mortes ».
« Bal Impérial – Boléro » fusionne une valse impériale avec le Boléro hypnotique de Ravel. Créé par Sidi Larbi Cherkaoui et Damien Jalet, cette oeuvre propose une exploration des racines sociales et politiques de la danse. La première partie, « Bal impérial », célèbre le bicentenaire de Johann Strauss en confrontant la musique viennoise à des percussions japonaises, avec une mise en scène et des costumes signés Tim Yip. La seconde partie, « Boléro », revisite la chorégraphie de 2013 en mettant en scène une danse intense et viscérale sur le crescendo de Ravel, incorporant les influences artistiques de Marina Abramović.
Les Créatives présentent le concert de Draga à l’Alhambra. Inspiré par l’œuvre de Monique Wittig, ce projet musical réunit Lucie Antunes, Anna Mouglalis, P.R2B, Théodora Delilez et Narumi Herisson. Leur performance offre une interprétation engagée et éclectique de « Les Guérillères », mêlant rock, krautrock, électro et post-punk. Placement libre. Renseignements auprès des Créatives.
Qui ne s’est jamais réveillé·e enfant, en pleine nuit, perdu·e dans l’obscurité, entouré·e de formes étranges — monstres ou amis, qui sait ? Avec « Bachibouzouk », la Cie Philippe Saire donne vie à cet entre-deux mystérieux, mêlant danse et théâtre d’objets dans un spectacle poétique et crépusculaire où l’imaginaire s’éveille dès que la lumière s’éteint.
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