Globale Locale réunit pendant trois jours 12 lieux emblématiques de la nuit genevoise pour célébrer la scène indépendante locale. Entre concerts, DJ sets, activités insolites et événements solidaires, le festival met à l’honneur les talents du territoire et la culture alternative, transformant la fête en un acte collectif et politique de soutien à l’art vivant.
Le Théâtre Spirale présente « Mémoire du feu » d’Eduardo Galeano à la Parfumerie. Ce spectacle poétique et engagé, inspiré de l’histoire de l’Amérique latine, donne la parole aux sans-voix à travers des mythes, légendes, faits historiques et récits. Mise en scène par Patrick Mohr, la production combine textes, musique et images, avec la collaboration d’artistes polyvalents. Les vendredis, des concerts de musique cubaine agrémenteront le programme.
Le Grand Brunch se tient dans le foyer du Grand Théâtre de Genève, où un généreux buffet est proposé dans le cadre prestigieux de la salle de bal. Chaque brunch est accompagné d’un intermède musical en résonance avec la production lyrique ou chorégraphique du moment, créant un lien entre la scène et la table. Le nombre de places étant limité dans le Grand Foyer, une réservation préalable est indispensable.
Dimanches 14 septembre, 19 octobre, 16 novembre et 7 décembre à 11h00.
Calaferte explore la monotonie et la routine d’un couple après de longues années de vie commune dans sa pièce « L’Aquarium ». Cette comédie, qui se déroule sur une soirée d’automne, met en lumière comment les partenaires jadis passionnés finissent par ne plus se surprendre, enfermés dans leur quotidien, semblables à des poissons tournant en rond dans un aquarium. Le comique se dégage des situations du quotidien, brillamment capturées par l’auteur.
Les Balades Théâtralisées offrent une visite immersive de Genève, mêlant histoire et théâtre dans des décors naturels. Surprises et émotions sont au rendez-vous, avec des récits insolites et des scènes de théâtre en extérieur, destinées tant aux locaux qu’aux visiteurs.
La pièce « Cinq jours en mars » de Toshiki Okada, mise en scène par Nadim Ahmed, dépeint la vie de jeunes Tokyoïtes en mars 2003, au moment de la guerre en Irak. Un couple se rencontre par hasard et s’isole dans un love hotel, tandis que d’autres personnages perdus gravitent autour, tous absorbés par leur quotidien et leurs hésitations. La pièce reflète une génération suspendue entre insouciance et sentiment d’impuissance face à l’Histoire.
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