Avignon, une école, de Fanny de Chaillé, revisite les moments marquants du Festival d’Avignon à travers des archives photos, films, reportages et émissions de radio. Créée en 2024 avec 15 comédien·ne·s de La Manufacture, cette pièce replonge dans 77 ans d’histoires théâtrales, de souvenirs de scène, de scandales et de témoignages artistiques, réanimés avec une théâtralité débridée et un enthousiasme contagieux.
Pour célébrer les 25 ans de la compagnie Les arTpenteurs, Chantal Bianchi et Thierry Crozat créent « Au bord du monde », un spectacle poétique et fantastique sous chapiteau. Ce voyage artistique explore un territoire de transition où passé et futur se rencontrent, mettant en scène des personnages insolites et imaginaires comme des anges, une clownesse, et des nains de jardin. Une invitation à redécouvrir la magie du monde.
Premier spectacle de Boris Charmatz et Dimitri Chamblas, « À bras-le-corps » a marqué en 1993 une rupture avec les codes chorégraphiques traditionnels. À 19 et 17 ans respectivement, les deux danseurs, formés au Conservatoire de Lyon, ont voulu s’émanciper des conventions établies. Présenté dans un carré entouré de chaises, ce spectacle a incarné une danse libertaire et révolutionnaire. En trente ans, « À bras-le-corps » a été joué à de nombreuses reprises, ses interprètes ont gagné en puissance et souplesse, et le public est resté captif de cette danse défiant le temps et la gravité.
Feldup, alias Félix Dupuis, crée une musique aux ambiances inquiétantes et électrisantes, étalant ses morceaux sur une dizaine de minutes. Inspiré par le rock new-yorkais des années 2000, il alterne moments calmes et rageurs avec maîtrise, jouant sur l’intensité et la dissonance des guitares. Ses textes sombres et intimes reflètent une détresse passée, amplifiée par une voix pressante et expressive. En première partie, l’artiste hispano-suisse Tania Praz avec son projet Moictani promet une performance intense et engagée.
Dès 16 ans ou accompagné·e d’un adulte.
Sous la lumière d’un lampadaire, deux étudiantes attendent Grisélidis Réal pour une interview de fin d’études. Dans un décor inspiré de Beckett, elles rencontrent des travailleuses du sexe, remettant en question leurs idées reçues. La pièce « Contre-jour » explore la légitimité des discours entre théorie et vécu, engagement et prise de parole. Créée par Mathi et Margot Le Coultre, cette première œuvre de la Cie « La Poudre à lever » traite de la prostitution, inspirée par Grisélidis Réal.
Jeanne Spaeter propose un concept original : une relation amoureuse encadrée par un contrat de 14 clauses et une période d’essai de 365 jours. Le projet, documenté et partagé sur Instagram via #relationamoureusedequalité, implique Mike, le candidat sélectionné. Sur scène, le public interagit en choisissant des objets, en questionnant, en votant, et en riant. Cette performance amène à s’interroger sur la nature de l’amour tout en divertissant.
Dès 16 ans.
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