Le Théâtre Spirale présente « Mémoire du feu » d’Eduardo Galeano à la Parfumerie. Ce spectacle poétique et engagé, inspiré de l’histoire de l’Amérique latine, donne la parole aux sans-voix à travers des mythes, légendes, faits historiques et récits. Mise en scène par Patrick Mohr, la production combine textes, musique et images, avec la collaboration d’artistes polyvalents. Les vendredis, des concerts de musique cubaine agrémenteront le programme.

Elsa Couvreur présente « Let’s Start Again » à la Parfumerie, un spectacle de danse où l’interprète répète sans fin une phrase chorégraphique sous de nouvelles instructions. Ce solo mêle danse et humour, questionnant les attentes du public face à l’art. La chorégraphie et la performance sont signées Elsa Couvreur, avec des lumières de Charlotte Curchod et Laurent Schaer, et un regard extérieur de Tabea Martin.

À la Parfumerie, Serge Martin présente un dialogue original entre Diogène et le Joker. Diogène, parfois en hologramme, rappelle l’essentiel tandis que le Joker, son fou, amuse le public. Ensemble, ils critiquent le cynisme contemporain et proclament que la vie doit triompher. Cette performance subversive et humoristique aborde des thèmes comme le dépouillement, la liberté sexuelle, l’égalité des genres, le pacifisme et le rejet de la monnaie. Avec José Lillo et Serge Martin sur scène, la mise en scène utilise des hologrammes et une scénographie soignée pour offrir une expérience immersive.

La nouvelle création « Flowers » d’Edouard Hue, présentée à la Parfumerie, marque son désir de renouveau en explorant des éléments peu abordés comme les sauts et le partnering. Accompagné de quatre danseurs, il interroge les limites corporelles à travers des duos, trios et quatuors, exhalant légèreté, fraîcheur et énergie collective. Hue célèbre la liberté et l’épanouissement des danseurs, comparés à des bourgeons de vie. La production est signée par la Beaver Dam Company, en collaboration avec plusieurs partenaires culturels.

Nathalie Karibian et Fabrice Lelong présentent l’opéra Nour à la Parfumerie. Nour, symbole de l’Arménie, aborde avec poésie et profondeur des thèmes universels tels que le déracinement, l’identité et l’amour, à travers un dialogue entre un grand-père et sa petite-fille, évoquant ainsi la diaspora arménienne. Cet opéra, créé pour le centenaire du génocide arménien, témoigne de la résilience humaine. La direction musicale est assurée par Fruzsina Szuromi, avec une mise en scène de Michèle Cart et une chorégraphie de Béatrice Nauffray. La Maîtrise du Conservatoire populaire et l’Ensemble instrumental d’Opéra-Théâtre accompagnent cette œuvre.