Guillaume Gallienne est acteur, scénariste et réalisateur, sociétaire de la Comédie-Française depuis 2005. Il a reçu de multiples récompenses pour sa comédie Les garçons et Guillaume, à table ! (Molière de la révélation théâtrale, 2010) qu’il adapta au cinéma en 2013. De 2009 à 2020, il anima sur France Inter Ça peut pas faire de mal.

Dans Le buveur de brume (Stock, 2025) alors qu’il devait passer une nuit au Musée National de Tbilissi, il est finalement attendu à la Galerie nationale où le portrait de son arrière-grand-mère, la princesse Mélita Cholokashvili, dite Babou, a été déplacé. Il va alors dialoguer avec sa part géorgienne, celle léguée par Babou, muse magnifique de la vie littéraire en Géorgie au début du XXe siècle, et par sa grand-mère adorée Caï, complice de ses jeunes années. Les raconter, c’est aussi revisiter, souvent avec humour, les racines de sa propre construction.

Après s’être égaré dans un cursus de médecine, Cédric Sapin-Defour sera enseignant d’éducation physique. Habité par le goût des mots et la littérature d’exploration, il écrit des articles notamment dans Libération et Alpes Magazine, mais aussi des livres tels Gravir les montagnes est une affaire de style (Guérin, 2017), Espresso (Guérin, 2019) ou L’art de la trace (Transboréal, 2020). D’une relation fusionnelle avec son bouvier bernois naîtra Son odeur après la pluie (Stock, 2023), immense succès avec un million de lecteurs, dix-huit traductions, en cours d’adaptation au cinéma, en BD (Le Lombard, 2025) et au théâtre.

Son nouveau livre Où les étoiles tombent (Stock, 2025), bouleversant, revient sur le terrible accident de parapente dont son épouse a été victime et sur sa courageuse rééducation.

Né en 1911 en Pologne dans une modeste famille juive, Alter Fajnzylberg est détenu trois ans à Auschwitz-Birkenau, d’avril 1942 à janvier 1945. Il est forcé d’intégrer pendant dix-huit mois le Sonderkommando, le « commando spécial » des Juifs employés dans les installations de mise à mort.

Il rédigea trois cahiers pour témoigner de ce qu’il avait vécu avant de les cacher dans une boîte à chaussures. Il aura fallu des décennies à son fils Roger Fajnzylberg pour extirper ces cahiers du passé, les faire transcrire, traduire et les contextualiser grâce à l’historien Alban Perrin.

Ces cahiers publiés au Seuil en janvier 2025 constituent un  témoignage exceptionnel d’autant plus important que les rescapés des commandos sont très rares, les nazis ayant veillé à éliminer tous les témoins directs de leur abominable entreprise.

Écrivaine, Christine Angot a construit peu à peu une œuvre unique, majeure, qui la place parmi les grandes plumes de la littérature contemporaine, dont L’inceste (Stock, 1999), Rendez-vous (Flammarion, Prix de Flore 2006), Un amour impossible (Flammarion, Prix Décembre 2015), Le voyage dans l’Est (Flammarion, Prix Médicis 2021). Elle a aussi écrit une dizaine de pièces de théâtre et réalisé un premier film en 2024, Une famille.

Jean-Christophe Grangé a un parcours atypique qui le mène de la Sorbonne où il obtient une maîtrise en lettres, à la publicité, puis au journalisme. Après avoir été Grand reporter, il se lance dans l’écriture de thrillers tous publiés chez Albin Michel. Son premier roman, Le vol des cigognes (1994) est bien accueilli par la critique. Son best-seller Les rivières pourpres (1997), adapté au cinéma par Mathieu Kassovitz, contribue à sa reconnaissance comme l’un des maîtres du thriller français. Il est l’auteur de dix-neuf romans, traduits en plus de trente langues dont Rouge karma (2024).

Je suis né du diable (2025) est d’autant plus terrifiant que tout y est vrai : l’auteur met en lumière la trouble figure paternelle à l’origine de son inspiration violente et sombre.