Dans ZONDER, la chorégraphe argentine Ayelen Parolin explore les liens entre la danse et l’humour, en jouant sur les contrastes, les rencontres inattendues et les contradictions. Elle met en lumière la figure de l’ingénu à travers une création pour trois interprètes, qui résonne comme une ode à l’irrationnel et à l’imprévisible. Dans des paysages improbables, deux danseurs et une danseuse vêtus de costumes loufoques expriment la joie, le plaisir simple, l’exaltation, l’exubérance et l’excès, portés par les rires d’un public complice. À contre-courant d’une société où tout doit être réfléchi et mesuré, Ayelen Parolin orchestre avec brio le désordre chorégraphique, mettant en scène le hasard et offrant un rituel extravagant, flirtant avec l’absurde. Elle défie les conventions idéologiques, esthétiques et politiques, offrant ainsi un regard neuf sur la danse contemporaine.