Entretien mené par Pascal Schouwey, journaliste indépendant. En partenariat avec le Festival Histoire et Cité.
«Athée, féministe et Européenne»: c’est ainsi que Marie Darrieussecq se décrit elle-même. Ce portrait est l’une des facettes de celle qui connut un succès mondial à l’âge de 27 ans avec Truismes en 1996, fable sensuelle et conte moral qui relate la métamorphose d’une femme en truie. Vendu à plus d’un million d’exemplaires, il est traduit dans une quarantaine de langues. Marie Darrieussecq, normalienne, mère de trois enfants, a été psychanalyste et chroniqueuse. Elle signe aussi des livres pour la jeunesse et des ouvrages d’art. De Truismes en passant par Notre vie dans les forêts (2007) ou Pas dormir (2021), elle reste fidèle aux éditions P.O.L.
En 2013, Il faut beaucoup aimer les hommes obtint le Prix Médicis et le Prix des prix. Son vingtième roman dépeint les destins divergents de deux amies d’enfance en observant leur passage à l’âge adulte à la fin des années quatre-vingt et la décennie nonante avec son épidémie de sida, ses luttes politiques, ses révolutions technologiques et ses injonctions qui, mises bout à bout, finissent par Fabriquer une femme (2024).
En français.
